Reconstruire des ponts

2018-2019 – 4,80m

Appelé aussi : « Voyage de paix et de fraternité dans les Balkans »

Témoin et ambassadeur dans les Balkans

Ce morceau avait été particulièrement réalisé avant le voyage, pour le voyage.

>>>Voir le projet de voyage

 

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Pourquoi avoir choisi le textile ?

Parce qu’il est facilement transportable, tout au long du voyage nous avons déployé la tenture dans et sur de nombreux lieux symboles, comme le Pont de Mostar.
Parce qu’il enveloppe morts et vivants, le textile habille, réchauffe, rassure, voile et dévoile.
Parce qu’il est universel, le textile est un outil de langage et un excellent prétexte de rencontres, d’échanges et de partages.
Une sorte de matériau magique au delà des barrières de langues, d’histoires et de culture !

 

 

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Devant la Bibliothèque de Sarajevo en Bosnie-Herzégovine

 

De la Bibliothèque qui brûle aux livres de messages de paix

Une bibliothèque en feu est au cœur de la tenture. Pendant trois jours en mai 1992, la bibliothèque nationale et universitaire de Sarajevo brûle. C’est un ensemble inestimable de documents témoignant du patrimoine et de l’histoire commune des différentes communautés bosniaques qui a été anéanti. Cet acte volontaire peut être qualifié de m.é.m.o.r.i.c.i.d.e. Il s’est surajouté à l’u.r.b.i.c.i.d.e qui visait à anéantir le vivre ensemble, en cherchant à purifier la ville de Sarajevo de ses identités multiples. Cette bibliothèque en feu est pour moi cette image récurrente de la haine de la liberté d’apprendre et d’être autre, du penser différemment du pouvoir totalitaire, quel qu’il soit.
Alors osez écrire des messages de paix, de quoi en remplir des livres entiers !

 

 

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Sur le Pont de Mostar avec des jeunes lycéens

 

Le pont reconstruit

Jusqu’au 9 novembre 1993, date de sa destruction par un tir d’artillerie, le plus beau des ponts ottomans du XVIème siècle se trouvait à Mostar. Il avait résisté plus de quatre siècles aux violentes crues de la Neretva. Sa résistance exceptionnelle s’explique par la qualité de ses pierres et par leur scellement au plomb qui les rendait solidaires sans rigidifier sa structure. Sa restauration devait rester fidèle à l’idée de sa construction initiale, mais elle devait aussi tenir compte des stigmates divers et des patines historiques. Merci à l’architecte de sa reconstruction qui nous a fait l’honneur de dessiner un pont pour le chemin. Et nous, n’hésitons pas à ouvrir des portes, ouvrir des chemins, construire des ponts pour le vivre ensemble !

 

Bout de chemin « Reconstruire des ponts » en entier.

 

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>>> voir ce bout de chemin dans sa totalité sur le diaporama