A la date de l’AG de Cultures et Religions du 24 janvier 2018

Ce nouveau projet textile a débuté en 2015, en collaboration avec Christiane du GIC de Sarre-Union et Jean-Louis, directeur de l’Ilot du Moulin. Les premiers morceaux furent élaborés au JPI avec les « poules », aux Gravières-Sources avec Patricia et le groupe « Paroles de femmes » et à Phalsbourg avec Yvette, Anne-Marie et le collège-lycée St Antoine pour « Envoyer des messages de fraternité » après les attentats. Et à ce jour ce sont près de 80 mètres (1,50 m de large) qui sont terminés ou en cours. Mais aussi d’autres en projet… qui contribuent à témoigner de cette soif de vivre et travailler ensemble en paix.

C’est ainsi que des centaines de personnes se sont déjà jointes à ce nouveau défi un peu fou, c’est sûr, réaliser une belle œuvre textile en racontant la fraternité en de longs tapis, comme des chemins, pas à pas, fil à fil, petits points à petit point. Quel honneur d’accompagner chaque groupe dans le désir de participer à cette création ! Quelle grâce de voir la fraicheur et l’étonnement naître dans les yeux de ceux, qui découvrent, ce que peut dire leur cœur et ce que peuvent réaliser leurs mains !
La fraternité ouvre des chemins, des chemins qui relient, des chemins qui mènent vers l’autre, des chemins qui permettent la rencontre.

Le chemin qui conduit à la réalisation d’un bout de « Chemins de fraternité » est une belle histoire et à chaque fois une aventure humaine incroyable, et même une aventure qui se poursuit au-delà de la création. Le bout de chemin devient lui-même outil de dialogue et continue de susciter d’autres belles histoires. Comme « Petits et gros poissons, trouvez une solution ! » réalisé à l’école du Centre de Saverne, qui s’est exposé sur la place Gutenberg à Strasbourg invitant les passants à trouver des solutions, pour régler le conflit ou la rivalité, autres que la peur et la destruction de l’autre. Et nous ne pouvons oublier de citer le morceau « La rencontre improbable d’un bœuf musqué et d’un kiwi »  qui circule d’écoles en médiathèques dans toute la France.

Après l’article conséquent de l’hebdomadaire La Vie pendant l’été 2017, nombreux étaient ceux venus admirer ces œuvres d’arts dans deux très belles expositions : au Musée de Saverne dans la grande galerie pour la Fête du Monde et à Strasbourg dans l’église Saint Guillaume pour Protestants en fête et jusqu’à mi-janvier. L’évêque d’Oran Mgr Jean-Paul Vesco y a témoigné de la fraternité vécue en Algérie et le pasteur Chistophe Kocher a construit la veillée de Noël et sa prédication sur ce défi et notamment sur le morceau « Marche pour la fraternité ». Avec des centaines d’étoiles pour éclairer la nuit, venues de partout, ce morceau avait servi de banderole pour la Marche interreligieuse pour la fraternité du 22 mars 2017 et nous l’avions fièrement porté jusqu’au Conseil de l’Europe.

Pour la suite, la ville d’Angers accueillera en avril, pour son festival Art & spiritualité, 42 mètres de chemins mais aussi la tenture de « l’arbre de vie, habité d’oiseaux multicolores » toujours nomade. En 2017 celle-ci avait rejoint la paroisse protestante de Hoenheim, venue visiter le JPI et qui avait travaillé toute l’année sur l’arbre de vie.

Il est toujours possible d’apporter votre contribution au projet. Renseignez-vous au 03 87 24 43 26. Mais notez déjà dans vos agendas :
La fête, tous ensemble, sur la colline de Pfaffenhoffen (Ferme des Carrières),
Le dimanche 19 mai 2019.